3/23/2007

A lyon aussi c'est non à l'EPR !

Samedi 17 mars comme dans 4 autres villes de france une manifestation contre l'EPR a été organisée à lyon à l'initiative du « Réseau sortir du nucléaire ». Environ 8000 personnes ont envahit la place Bellecour, point de départ du cortège. On pouvait y voir bon nombre de verts et autres écolos républicains, période électorale oblige, qui appelaient à grand renfort de camions sono à voter car pour eux/elles le seul moyen de dire non à l'EPR et de contester plus largement se résume au bulletin de vote, ca fait froid dans le dos. A noter aussi la présence d'un OVNI, un groupe d'une vingtaine de marianne baillonnées déambulait au milieu de la foule, appremment cela voulait signifié quelque chose. Heureusement quand même, les libertaires s'étaient fortement mobilisés, on pouvaient croiser des gens du Vercors / Grenoble, de Nîmes , du Gard, d'Ardeches, ...

Après une petite heure de bronzage, le cortège finit par s'ébranler, ca y est c'est parti, la visite des rues lyonnaises peut commencer, alors sur votre droite vous avez la grosses rue commerçante, ho apparemment ils/elles sont plus nombreux/euses que nous, la société de consommation a encore de beaux jours devant elles ! Les slogans libertaires fusent, notemment « les élections passent, le nucléaire avance, les déchets restent » ou le traditionnel « élection piège à con ». Le cortège libertaires aura quand même laissé des traces, ainsi poteaux et autres panneaux sont devenus les supports tout à fait adapter à la propagande sans parler des milliers de tracts distribués le long du parcours. La manifestation s'achève au siège d'EDF, magnifique prouesse architecturale contemporaine, en gros une tour de béton tout pas beau.

SCALP LIONIMES

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3/18/2007

Festvial Do It Yourself against the state de freibourg

Vidéo dispo ICI

Du 26 au 30 juillet 2006 s'est deroulé le festival DIY against the state à freibourg qui avait pour objectif d'apprendre l’autogestion en échangeant des savoirs utiles dans les ateliers(workshop), d'échanger de l’information sur les différentes luttes pour l’autogestion et les voir dans un contexte plus grand (Présentations, discussions ouvertes), d'apprendre à se connaître mieux et faire des réseaux afin de coordonner les luttes, de développer des stratégies possibles pour la défense de nos « espaces libres » dans le futur, se réapproprier la rue et réaliser des actions directes notemment lors de la manifestation « Reclaim the street » du 29 juillet et réaliser de la contre-culture par du théâtre, des concerts, du cinéma et d’autres activités artistiques.

Un campement était prevu un peu en dehors de la ville dans un champ à coté du wagenburg (barricade de roulottes qui se garent a l'ombre) pour accueillir les gens. Ce wagenburg existe depuis plusieurs mois, ils squattent un terrain et on trouvé un accord avec la ville pour ne pas avoir de pb, mais le fait que le champ qui touche ce campement le soi à poser probleme.
A notre arrivée nous nous sommes lancé dans une petite cession elagage de ronces pour poser les tantes sous les yeux de la police qui patroullait tout autour du camp , fichant toutes les plaques d'immatriculations, le ton du festival était donné. Dès installé nous sommes allé-e-s au centre autonome KTS ou se deroule la plupart des ateliers, des concerts et est le point de ralliement du festival.
Les craintes de voir les problèmes arrivés se confirme dès le 2ème soir, 2 personnes sont arrétées devant le KTS en train de tagger, des personnes ayant assistées a l'arrestation rameutent du monde pour empécher leur envoie vers le commissariat. De brefs affrontements ont lieu ou un flic recoit un objet contendant pleine tête, enfin dans l'oeil, la situation s'emballe, la police veut se venger, de la s'ensuit un bras de fer entre KTS et police, cette derniere menacant d'attaquer le KTS pour expulsion, la situation resta tendue toute la nuit avec montage de barricade devant l'entrée du centre autonome.

Le lendemain la discussion principale porte sur la nuit d'avant, le camp s'organise brièvement avec des canapés mis à l'entrée du camp avec des personnes qui surveillent un peu les mouvement de police. Pour notre part nous décidons d'aller au KTS pour voir ou la situation en est, après un petit moment ur place nous apprenons que le campement est en train d'être attaquer par la police, d'après la rumeur une centaine de camions et voitures de police ont été dépéchées sur place. Nous décidons de retourner au campement mais une fois sur place la police est partout, tout le quartier est surveillé, nous contournons mais pas moyen d'aller plus près. Nous croisons des personnes qui était dans le campement et nous explique qu'il y a 2 solutions, on retourne dans le camp pour récupérer nos affaires mais la polce nous donnera un avis d'expulsion immédiat de la ville pour 4 jours ou on perd nos affaires, la décision est prise de tout perdre. Nous retournons donc au KTS dans l'éventualité d'une attaque du centre. Nous apprenons que la police se venge aussi sur le wagenburg, coupure d'eau durant trois jours avec interdiction de sortir du campement et expulsion remise à l'ordre du jour. Des personnes commencent à revenir du campement avec leur papier d'avis d'expulsion, ils nous apprennent que des gens ont démonter les tantes qui restaient sur place et les ont emmenées dans le camion « pirate » au Suzy (anciens logements militaires devenus squatte puis logements tolérés par la ville). Nous décidons donc de nous y rendre afin de voir si nous affaires sont par là-bas, sur place nous retrouvons tout ce que nous avions perdu (spécial big up à 2 personnes en particulier) et apprenons qu'une AG se tiendra dans la soirée. C'est donc dans une ambiance irréaliste et tendu que l'AG débute au milieu d'une cité qui juxteSuzy, l'Ag étant en allemand elle est traduite tour a tour en anglais, en espagnoleet en francais. Première question est ce que le festival doit continuer sachant que la police menace le KTS et le wagenburg d'expulsion rapide ? La répose est unanime le festival doit continuer et surtout la manif doit avoir lieu. Deuxième question comment faire par rapport aux avis d'expulsions écris et verbaux, plusieurs options sont apportées, pour les personnes ayant eut un avis ecrit ils pourront aller camper à la frontière de la ville qui se trouve à 500 mètres de Suzy pour éviter d'être arréter et expulser de force, la deuxième est de camper entre les bâtiments de Suzy ou la police n'a pas le droit de pénétrer et la troisième est d'aller au KTS afin de protéger le centre. Pour notre part nous partons au centre autonome ou tout concert est proscrit sous peine d'attque de la police. Nous apprenons dans la nuit que la police a tenté d'attquer Susy mais a été repouser par les habitants. Les jours qui suivirent furent très tendus, les fourgons de flics en ambuscade près de tout les lieux militants près à intervenir, sans parler des nombreux contrôles d'identité. Le KTS avec des groupes musicaux décident de faire quand même de faire de petits concerts, notemment calavera.

Arrive enfin le samedi 29 juillet, jour de la manifestation « Reclaim the street », plusieurs initiatives se mettent en place, armée de clowns, batucada. Il est décidé en AG de faire un cortège qui partirait du KTS pour rejoindre le point de ralliement en ville. Le crotège s'ébranle et part direction du centre mais très vite la police s'interpose et commence les arrestations (70 durant cette journée) aux abords d'un pont, certain-e-s manifestants prennent l'option amphibie et traversent la rivière les pieds dans l'eau. En ville la situation n'est guère plus florissante, la police empêche tout rassemblement, on voit passer des manifestants coursés par les crs locaux matraques à la main, la confusion reigne, on arriva à se regrouper dans une rue, mini AG, on se divise en 4 groupes affinitaires avec au moins une personne de freibourg dans chaue groupe, notre objectif, rejoindre le le départ de la manif. Après de nombreux détour nous arrivons enfin sur la place du théâtre, lieu de départ du cortège. De petits groupes arrivent de toutes part notemment ceux/celles qui ont réussit à passer la rivière, mais la police aussi commence à encercler le quartier. Les intimidations s'accentuent, la police attrapent des manifestants et leur dit de quitter la ville de suite, une charge est même portée pour arréter des personnes qui avaient été averti. Suivent plusieurs chargent pour disperser les gens, mais le regroupement se refait de suite jusqu'au moment ou les flics décident d'encercler les manifestants(une centaine environ). Ils seront sorti un-e par un-e par la peau des fesses et emmener vers des camions garer sur la place pour interrogatoire et fichage (filmé, photographié et bien sur prise d'identité), on pouvait dénombrer une quinzaine de caméras qui filmaient l'intérieur du cecle que les flics avait fait et plusieurs caméras tournées vers les autres manifestants qui soutenaient les encerclé-e-s. Cela dura toute l'aprè midi, certain-e-s étaient relaché-e-s de suite, d'autres mis-es en garde à vue. En fin d'après midi des tentatives d'arrestations ciblées eurent lieu parmi les manifestants qui soutenaient les encerclé-e-s. Durant la journée la répression furent dure, 7 blessé-e-s dont une personne hospitalisée, une personne fut directement emmené en garde à vue sans que les soins lui ait été donné, une autre qui a eut une grave crise d'épilepsie fut arrétée sans ménagement, samedi soir une vingtaine de manifestants étaient toujours en garde a vue. Dimanche soir plus personne n'était en garde à vue, au dire des habitants de freibourg c'éatait la première fois qu'un répression aussi violente avait lieu, durant la semaine qui suivit une grande campagne contre la répression fut menée, tracts, affiches et une manifetation fut organisée le 5 aout , on pouvait lire sur les murs « freiburg = polizeiburg ».

Rendez vous pour le festival 2007

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6/04/2006

Alternative

Création d’une coopérative d’achat participative AC ! Rhône/SCALP 69.

Cela faisait un petit moment que nous avions envie de nous lancer dans l’expérimentation d’une alternative aux systèmes de production et de distribution dominants.
Nous nous disions que l’alimentation c’était un truc vital et nous avions envie de soutenir une agriculture paysanne de proximité qui respecte l’environnement et permette aux agriculteur-trices de maîtriser leurs prix de vente.

Notre projet s’inscrit dans une démarche anti-productiviste, refusant l’agriculture industrielle intensive et polluante. Nous voulions aussi démontrer que par le biais de la suppression des intermédiaires et de leur objectif de profit et de spéculation, nous pouvions, tout en étant rmistes, chômeu-r-se-s, étudiant-e-s etc…, manger des produits bio (avec ou sans label) sans se ruiner. Cela implique un lien direct avec les paysan-ne-s.

Nous ne voulions pas fonder une énième association loi 1901 mais créer une sorte de groupe d’auto organisation souple basée sur la confiance réciproque et le principe de la libre association. L’un des objectifs est de tendre vers l’autogestion par une répartition égalitaire des différentes tâches et des prises de décision collectives. Une première réunion a eu lieu fin novembre 2005 lors de laquelle nous avons partagé quelques informations et mis au point quelques principes de base : constitution d’une caisse, rotation des tâches, commandes individuelles groupées et livraisons hebdomadaires, réunions bimensuelles, organisation de repas collectifs.

Nous avons démarré fin décembre 2005. Depuis, nous nous retrouvons régulièrement au local d’AC ! dans une ambiance particulièrement conviviale.
Un producteur bio des Monts du Lyonnais qui partage ces principes nous fournit une grande variété de produits (pain, oeufs, laitages, légumes, fruits rouges).

Nous sommes à la recherche d’autres maraîchers, notamment pour des fruits.
Dans l’immédiat, nous pouvons accueillir quelques nouveaux coopérateur-rice-s, tout en souhaitant garder une taille modeste. A long terme, notre projet est de semer cette idée dans d’autres têtes pour construire un réseau (à suivre…).

Nous vous invitons à partager un repas fait entièrement à partir des produits de la coop le samedi 13 janvier à 20 heures au local d’AC ! (13 rue Paul Lafargue, Villeurbanne, métro Gratte-Ciel). La participation est libre, les bénéfices seront reversés à une cause militante à définir au cours de la soirée.

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